France, 1907 : Rire de bon cœur. Les bossus passent, à tort ou à raison, pour des gens sinon fort gais, mais fort malicieux, sachant saisir du premier coup les ridicules de chacun et en profiter. « Ils ont en général, dit Loubens, l’esprit satirique, parce que, sans cesse en butte aux attaques du ridicule, ils ramassent l’arme qu’on leur lance et la retournent contre leurs adversaires. »
Lise, chose singulière !
Se fil, un soir, s’esquivant,
En tombant sur le derrière,
Une bosse par devant,
Chez la fillette précoce,
Ce soir-là, j’étais reçu :
Quand j’aperçois cette bosse,
Moi, je ris comme un bossu.
(Lesueur, Les Bosses)